Nihel MASSOT
Soins Esséniens et Egyptiens, Magnétisme et Energétique à Marseille
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La douleur... un doux leurre


« Parce qu’il est des douleurs qui ne pleurent qu’à l’intérieur. »

Voici les paroles de la chanson de J.J. Goldman que j’entends au moment où je commence à écrire cet article… Lecture « aléatoire » de mon appli musicale mais le hasard n’existe pas, n’est-ce pas ?…

 

J’ai voulu prendre ma plume aujourd’hui pour vous parler de ce que peut nous dire la douleur physique. Mais, au vu du signe qu’on vient de m’envoyer, je vais étendre mes propos à la douleur intérieure (psychologique, sentimentale, etc…), parfois plus cruelle que la première dans son ressenti.

 

A ce propos, une autre chanson m’a interpellée il y a quelques jours : « Non, non, non, non » de C. Jordana. Elle parle de quelqu’un qui se complait dans sa douleur due à une rupture amoureuse, qui se fait amie avec elle, comme un réconfort, et qui affirme ne pas vouloir aller mieux, par choix :

 

[…]

Non, je ne veux pas me défaire
De ce si bel enfer
Qui commence à me plaire
Je n' veux pas quitter mon salon

 

[…]

J' veux juste aller mal
Y a pas de mal à ça
Traîner, manger que dalle
Écouter Barbara

[…]

 

 

Mais peut-on ainsi décider de se morfondre ? Est-ce indécent de faire un tel choix ? Je pense que notre Société occidentale ne voit pas cela d’un bon œil mais je trouve qu’il est sain d’accepter de prendre le temps de vivre ses émotions, de les laisser s’exprimer pour faire place nette à un renouveau. Car nous ne pouvons pas construire du neuf sur de l’ancien, au mieux nous rénovons, mais ce ne sera jamais du neuf. Le passé peut alors ressurgir à tout moment !

Pour débuter une nouvelle construction, il faut démanteler la précédente. Et cela est valable dans tous les domaines : immobilier, sentimental, habitudes du quotidien, etc…

Voici les paroles de la chanson de J.J. Goldman que j’entends au moment où je commence à écrire cet article… Lecture « aléatoire » de mon appli musicale mais le hasard n’existe pas, n’est-ce pas ?…

 

J’ai voulu prendre ma plume aujourd’hui pour vous parler de ce que peut nous dire la douleur physique. Mais, au vu du signe qu’on vient de m’envoyer, je vais étendre mes propos à la douleur intérieure (psychologique, sentimentale, etc…), parfois plus cruelle que la première dans son ressenti.

 

A ce propos, une autre chanson m’a interpellée il y a quelques jours : « Non, non, non, non » de C. Jordana. Elle parle de quelqu’un qui se complait dans sa douleur due à une rupture amoureuse, qui se fait amie avec elle, comme un réconfort, et qui affirme ne pas vouloir aller mieux, par choix :

 

[…]

Non, je ne veux pas me défaire
De ce si bel enfer
Qui commence à me plaire
Je n' veux pas quitter mon salon

 

[…]

J' veux juste aller mal
Y a pas de mal à ça
Traîner, manger que dalle
Écouter Barbara

[…]

 

Mais peut-on ainsi décider de se morfondre ? Est-ce indécent de faire un tel choix ? Je pense que notre Société occidentale ne voit pas cela d’un bon œil mais je trouve qu’il est sain d’accepter de prendre le temps de vivre ses émotions, de les laisser s’exprimer pour faire place nette à un renouveau. Car nous ne pouvons pas construire du neuf sur de l’ancien, au mieux nous rénovons, mais ce ne sera jamais du neuf. Le passé peut alors ressurgir à tout moment !

Pour débuter une nouvelle construction, il faut démanteler la précédente. Et cela est valable dans tous les domaines : immobilier, sentimental, habitudes du quotidien, etc…

 

La douleur physique

Comme j’ai l’habitude d’argumenter mes réflexions par mon expérience, je voulais vous parler de ma douleur physique.

 

Jusqu’à présent et depuis que mes mains se sont « activées » en 2013, je « m’auto-soigne » par l’apposition de mes mains sur les zones douloureuses de mon corps : lumbago, brûlure, crampe, arthrose, douleurs intestinales…

Je fais bien entendu appel à des confrères/consoeurs lorsque cela est nécessaire (ne tombons pas dans l’égo du thérapeute): après mon deuxième accouchement, par exemple, lorsque mon bassin est resté en mode « je donne naissance », ma chère ostéopathe m’a sauvée d’une douleur intense !!

 

Mais cela fait plusieurs mois, depuis l’été dernier, que j’ai une douleur grandissante à la jambe : une sciatique créée par 2 hernies discales. Mon médecin, mon kiné et les différentes personnes que j’ai consultées m’ont dit que ce qui me permettait de tenir encore debout était l’apposition de mes mains car quelqu’un d’autre ne tiendrait pas…

Mais au-delà du mécanisme physique – un nerf coincé entre 2 vertèbres – que veut nous dire notre douleur, que vient me dire MA douleur ?

 

Lors de mon cheminement, j’ai appris l’existence d’un ouvrage que j’ai tout de suite trouvé extraordinaire (c’est un best-seller mais je ne le connaissais pas) : « Le grand dictionnaire des malaises et maladies », de Jacques MARTEL.

Et lorsqu’il parle de ce qui se joue en moi à travers l’inconfort physique que je vis, je me reconnais tout de suite. Je comprends alors que cela est en lien avec un traumatisme datant de mon enfance mais j’avais déjà réglé cette problématique il y a 18 mois environ… alors pourquoi cela ressurgit-il maintenant ?? Pour 2  raisons, parce :

  • qu’il faut éradiquer l’ancien pour partir sur du neuf,
  • que lorsque l’on règle quelque chose sur les différents plans énergétiques, le dernier maillon de la chaîne est le corps physique. Pour rappel, notre corps se moule dans les corps subtils avant de se matérialiser dans le physique.

 

Les dernières résistances sont donc là et il me faut les accueillir en toute conscience pour mieux les transmuter. Comment les accueillir en conscience ? En ayant de la gratitude pour elles, parce qu’elles me permettent de faire une halte pour mieux apprécier le chemin que j’ai parcouru jusqu’à présent. Parce que ces douleurs qui m’empêchent de dormir la nuit me permettent de prendre encore plus conscience de la chance que j’ai d’avoir toujours eu avant elles un sommeil de plomb, réparateur et rempli de messages par le biais de mes rêves.

Je suis pleine de gratitude pour ce corps qui a aujourd’hui besoin de repos. Je suis également pleine de gratitude d’avoir aujourd’hui une activité qui me permet d’ajuster mon emploi du temps pour répondre au plus juste de mes besoins et de ceux des personnes que j’accueille au sein de mon cabinet.

 

Au début de cet inconfort, je suis allée voir mon ostéopathe et, dans la salle d’attente, il y avait la podologue qui office juste à côté de là. Ma praticienne m’a fait l’éloge de cette personne mais je n’ai compris que des mois plus tard que cette rencontre n’était pas fortuite et que je devais la consulter pour mon problème… J’ai donc continué mon processus et j’ai porté des semelles sur mesure, tout simplement. Je les ai glissées dans mes chaussures habituelles (mais pas complètement) et mon problème aurait pu être résolu !... J’aurais pu me dire que c’est dommage, que j’aurais pu m’éviter pas mal de souffrances si j’étais partie la consulter plut tôt… et c’est vrai !! Mais je me serais aussi épargnée la signification de celles-ci et un passage en toute conscience vers une autre étape de ma vie ! Et ça, ça n’a pas de prix !!!

Mais, quoi qu’il en soit, ça ne s’est pas passé ainsi !

J’ai, encore une fois dans mon parcours, dû aller jusqu’au bout de mon processus pour brûler tout ce qui doit l’être et ainsi me régénérer mais, au-delà de moi, casser des cycles karmiques et transgénérationnelles. C’est apparemment ainsi que mon âme voit son accomplissement.

J’ai donc dû me faire opérer mais cela, je le savais intuitivement depuis plusieurs mois : comme si casser quelque chose qui perdure depuis si longtemps dans mes lignées devait se faire également mécaniquement, en plus des déliements énergétiques faits en conscience...

 

Mais les résistances étaient là !! Quelques jours après l’opération, la même douleur s’est créée sur l’autre jambe. Vérifications en urgence : rien de chirurgical… Les résistances sont plus fortes que je ne le pensais… Des générations de croyances à démanteler pour un nouveau paradigme. J’ai eu la chance, à ce moment-là - au moment où j’en avais le plus besoin pour passer cette ultime étape – de bénéficier d’énergies sacrées… et la douleur est partie !!

Fin d'un processus

J’arrive enfin à la fin de ce processus et toutes les énergies du moment et qui vont dans ce sens, m’accompagnent.

 

Une année et demie s'est écoulée durant cette expérience.
Sachez que j’ai commencé à écrire cet article il y a plusieurs mois déjà. J’ai fait une pause dans ma vie pour me recentrer sur moi-même et me régénérer. Je ne garde aucun traumatisme conscient de la douleur passée (il m'arrive encore de boiter alors qu'il n'y a aujourd'hui aucune raison physique que cela m'arrive) et des moments, que l’on peut qualifier de très difficiles, par lesquels je suis passée. Je suis même reconnaissante. Reconnaissante de cette expérience de plus qui m’a encore appris à grandir. Reconnaissante d’être toujours aussi bien accompagnée, aussi bien sur les plans de Lumière que dans mon incarnation car cette épreuve ne concernait pas que moi mais également mes proches, mon mari, mes parents, mes enfants, mes amis qui m’ont vue souffrir mais vivre quand même.

Pour être un peu plus précise, je ne pouvais pas rester longtemps dans la même position, mon sommeil était donc coupé toutes les 2, voire 3 heures. Lorsque je trouvais une position qui me convenait, je n’en bougeais pas. Pour délester mon bassin, je dormais les jambes en l’air sur le canapé (les appuie-têtes me servaient d’appuis, à la bonne hauteur) ou à genoux, enlaçant le gros pouf… J’avais dû expliquer à ma fille de 4 ans ½ que je ne pouvais pour l’instant pas la porter, je ne pouvais pas faire de sortie familiale, etc... Sans parler de toutes les charges - physiques, organisationnelles et mentales – que mon mari a dû gérer durant quelques temps…

 

Je suis donc reconnaissante que la vie m’ait montré une fois de plus que je suis merveilleusement accompagnée et que j’ai du monde sur qui compter en cas de difficultés, sur qui me reposer. J’ai pu mettre en pratique le véritable lâcher-prise… Merci. Cette expérience m’a tellement apporté.

Merci.


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